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Depuis toujours les techniques indirectes ont permis de recréer l’esthétique et la fonction de dentures altérées par des lésions carieuses, des fractures et des mécanismes d’usures accompagnés ou non d’érosion.

L’avènement du collage permet depuis trente ans de s’affranchir de la stricte géométrie des préparations conventionnelles pour prothèses scellées et les restaurations indirectes de type facettes ou onlays offrent à ce titre des propriétés structurelles et optiques proches des dents originelles.

Ces traitements sont cependant aussi exigeants techniquement que financièrement.
Existe-t-il des alternatives à la céramique ? Absolument si l’on considère les deux faiblesses naturelles de la céramique, que sont d’une part, le besoin de préparer, même peu, le support biologique, et d’autre part son coût de mise en oeuvre.

C’est en s’engouffrant dans ce no mans land que l’utilisation des composites directs peut s’avérer particulièrement judicieuse en permettant de restaurer de nombreuses dents sans aucune préparation et à un coût réduit.

Cette présentation se propose ainsi de balayer les possibles indications de la céramique et du composite, utilisés en méthode directe ou indirecte, pour des réhabilitations esthétiques et/ou fonctionnelles de grande étendue.